Si vous ou quelqu'un présentez un ou plusieurs symptômes évocateurs, d'AVC, appelez immédiatement les services d'urgence (15 avec le téléphone fixe ou 112 avec le téléphone portable).
L'accident vasculaire cérébral, communément appelé AVC, est une urgence médicale qui survient lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue ou réduite, provoquant des lésions cérébrales.
La brutalité d'apparition des symptômes, d'une seconde à l'autre, est caractéristique d'un AVC. Des symptômes évocateurs d'AVC qui disparaissent spontanément doivent faire penser à un accident ischémique transitoire (AIT) et faire consulter un médecin en urgence.
La prévention joue un rôle crucial dans la réduction du risque d'AVC. Adopter un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, le contrôle de la tension artérielle, la gestion du stress, l'arrêt du tabagisme et la réduction de la consommation d'alcool, peut contribuer à réduire les risques d'AVC.
Le traitement de l'AVC doit être administré de manière urgente, idéalement dans les premières heures suivant l'apparition des symptômes. Le temps est un facteur critique pour maximiser les chances de rétablissement et minimiser les dommages cérébraux.
Les symptômes de l'AVC peuvent varier, mais il est essentiel de les reconnaître rapidement pour une intervention médicale immédiate. Ce sont tous des symptômes neurologiques. - Engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, du bras ou de la jambe, généralement d'un seul côté du corps. - Aphasie, difficultés soudaines à parler ou à comprendre le langage. - Signes visuels, perte soudaine de vision d'un œil ou des deux yeux. - Trouble de l'équilibre ou de coordination, vertiges. - Céphaléee Mal de tête sévère et soudain sans cause connue.
Les AVC peuvent avoir différentes causes, mais la plupart des cas sont liés à des problèmes vasculaires (problèmes du coeur et des artères). Une cause classique d'AVC est l' arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire (ACFA), que l'on cherchera systématiquement suite à un AVC sur un electrocardiogramme (ECG) et/ou sur un holter. On cherchera aussi une pathologie carotidienne sur un echo-doppler des troncs supra aortiques (TSA).
Les principaux facteurs de risque d'AVC sont : - Hypertension artérielle (pression artérielle élevée). - Diabète. - Tabagisme. - Hypercholestérolémie (taux élevé de cholestérol). - Obésité. - Sédentarité. - Antécédents familiaux d'AVC.
La prévention de l'AVC implique la gestion de ces facteurs de risque par des changements de mode de vie et un suivi régulier chez votre médecin traitant.
Le diagnostic de l'AVC est basé sur la brutalité d'apparition des symptômes neurologiques, sur l'examen clinique, sur les facteurs de risque et sur l'imagerie cérébrale (scanner ou IRM). Un diagnostic précoce est essentiel pour un traitement efficace.
Le traitement des accidents vasculaires cérébraux dépend du type d'AVC (ischémique ou hémorragique, c'est à dire avec ou sans saignement dans le cerveau) et de sa gravité (qui dépend de la localisation de l'infarctus cérébral et de son étendue). L'objectif principal du traitement est de rétablir la circulation sanguine vers le cerveau et de minimiser les dommages cérébraux. - Thérapie de reperfusion : Pour les AVC ischémiques, la thérapie de reperfusion vise à rétablir rapidement la circulation sanguine dans la zone touchée du cerveau. Cela peut être réalisé en administrant des médicaments thrombolytiques, tels que l'activateur tissulaire du plasminogène (t-PA), qui dissolvent les caillots sanguins responsables de l'obstruction. Une intervention endovasculaire, telle que la thrombectomie, peut également être réalisée pour retirer mécaniquement le caillot. La thérapie de reperfusion a plus de chance d'être efficace si elle est faite très rapidement, dans les heures qui suivent l'accident. - Soins de soutien : Les soins de soutien sont essentiels: surveillance étroite de la pression artérielle, contrôle de la glycémie, oxygénation, hydratation, prévention des infections, prévention des escarres et gestion des complications médicales. - Rééducation et réadaptation : Une fois que la phase aiguë de l'AVC est stabilisée, la rééducation avec un kinésithérapeute peut améliorer la mobilité et la force musculaire, l'ergothérapie peut améliorer les compétences fonctionnelles et l'orthophonie peut améliorer la communication et la déglutition. La réadaptation cognitive peut également être nécessaire pour aider les patients à retrouver leurs fonctions cognitives et à s'adapter aux changements post-AVC. - Prévention des récidives : Après un AVC, il est crucial de prendre des mesures pour prévenir les AVC futurs. Cela inclue la gestion des facteurs de risque, la prise de médicaments anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et de statines (anti cholestérol. - Soutien psychologique et éducation : Les patients et leurs proches peuvent bénéficier d'un soutien psychologique pour faire face aux conséquences émotionnelles et psychologiques de l'AVC. L'éducation sur la maladie, les symptômes d'alerte, les changements de mode de vie et les stratégies de prévention sont également essentiels pour encourager la gestion à long terme de la santé cérébrale.
L'accident ischémique transitoire (AIT), également connu sous le nom de mini-AVC, est un événement cérébral qui se produit lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est brièvement interrompue. Contrairement à l'AVC complet, les symptômes de l'AIT sont temporaires et disparaissent généralement en quelques minutes à quelques heures, sans laisser de séquelles durables.
Les AIT sont considérés comme des avertissements sérieux, car le risque d'AVC ultérieur est important. Un AIT peut être un signe précurseur d'un AVC imminent. Il est essentiel de prendre les AIT au sérieux et de rechercher immédiatement des soins médicaux.
Les symptômes d'un AIT sont similaires à ceux d'un AVC, mais ils sont de courte durée (et ceux d'un AVC sont permanents).
Il ne faut surtout pas ignorer ces symptômes et consulter immédiatement un médecin. Un diagnostic précoce de l'AIT permettra d'évaluer les risques d'AVC ultérieur et de mettre en place des mesures préventives.
Le diagnostic de l'AIT est basé sur l'interrogatoire du patient, et sur la normalité de l'examen clinique complet. Une IRM cérébrale sera souvent pratiquée afin de s'assurer de sa normalité.
Le traitement des AIT vise à prévenir un AVC ultérieur. Les médecins peuvent recommander des changements de mode de vie et prescrire des médicaments pour réduire les facteurs de risque.
Même si les symptômes de l'AIT disparaissent, cela ne signifie pas que le problème est résolu. Un suivi médical régulier est crucial pour évaluer le risque d'AVC à long terme et prendre les mesures appropriées pour réduire ce risque.